Est-ce que j’ai au moins mon mot à dire ? Vous vous posez peut-être parfois cette question dans le cadre de votre travail.
Solution : Droit d’expression et participation dans l’entreprise – mais sans surcharge psychologique
Les êtres humains sont des êtres doués de sens émotionnel. De ce fait, il est essentiel de prendre soin de leur bien-être, de leurs émotions et donner un sens à leur activité au sein d’une entreprise. Les chercheurs ont constaté que les performances et la motivation des employés diminuaient de manière significative lorsqu’ils sont traités comme de simples “machines” ou “numéro” qui exécutent certaines tâches.
Les résultats de cette première étude menée auprès de 600 employés montrent de façon impressionnante que les employés sont davantage motivés et plus performants s’ils peuvent apporter leurs idées, en particulier lorsqu’il s’agit de faire évoluer une société. (Dietmar, 2015)
Certaines entreprises organisées telles des “machines parfaites”, soit avec une armée d’exécutants d’ordre qui travaillent dans l’entreprise depuis plus de 40 ans, peuvent fonctionner et être rentables. Cependant, cela ne nous semble ni raisonnable ni humain. Et pour l’avenir, cette entreprise ne sera probablement pas en mesure d’innover suffisamment.
Nous ne considérons pas notre entreprise comme une “machine parfaite”, mais plutôt comme un “organisme vivant et intelligent” qui évolue et s’adapte constamment aux exigences du marché.
Nous sommes convaincus que les employés doivent avoir la possibilité de s’impliquer et de faire entendre leur opinion chaque fois qu’ils ont une idée ou une suggestion d’amélioration. La participation au sein de l’entreprise est d’une importance cruciale.
Cependant, ce processus doit être structuré et canalisé, sinon il conduit à la confusion et crée de la surcharge psychologique.
La solution de FINA concernant le droit d’expression et la participation dans l’entreprise
- En principe, les personnes compétentes décident de manière indépendante et sans interférence de l’extérieur. Nous avons confiance en leur expertise et leurs compétences décisionnelles.
- Les grandes décisions qui concernent tout le monde sont prises démocratiquement. Les solutions et alternatives sont élaborées, comme dans un référendum, par la direction et/ou les responsables du domaine concerné.
- Les petites et grandes idées, les tensions et les améliorations sont recueillies, commentées et évaluées dans notre Business-Chat “Slack” sur la chaîne “Kaizen”. Tous les 2 ou 3 mois, l’équipe d’innovation discute, évalue et hiérarchise les projets. Les projets et les tâches sont ensuite distribués et mis en œuvre ou rejetés. Les résultats de l’évaluation sont rendus transparents pour que tout le monde puisse les voir dans le canal “Kaizen”.
Ces processus conduisent à l’intégration de l’intelligence de tous les employés. Les décisions sont mieux comprises et la compréhension globale se développe.
Continuer à la partie 5 ... Construire une culture basée sur la confiance
Notes de la source :
↑ Dietmar, V. (2015). Organisation. Allemagne : Schaeffer-Poeschel.